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Me, myself and Lilie

2 septembre 2019

Zero sociaux

On s'arrête, on s'en va. Parce qu'au final, regarder la vie des autres et vouloir qu'ils regardent la tienne, ça t'a pas aidé. Tu passes beaucoup trop de temps à zapper et tu t'éloigne de ce qui est important. 

Il faut que tu apprenne à te suffire. À vivre sous ton regard et à t'offrir la même bienveillance qu'aux autres. À te centrer sur ta vie, et ses ramifications. 

Recommencer à créer, lire, écrire, peindre. Exprimer tes émotions et ta vie intérieure autrement que par une punchline. Prendre le temps de developper, de ciseler la langue comme tu aimes et pas raccourcir parce que Bidule aime pas lire des trucs longs. Tu t'en fous, c'est que pour toi, tu vas être la seule à lire ça. 


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28 mai 2017

Stranger (things)

Je relis les mots. Et ils me paraissent étrangers. Cette fille, cette femme, je ne la connais plus. Ses émotions ne me parlent plus, je ne sais plus qui elle était, ce qu'elle a ressenti. J'ai tellement changé.
19 avril 2014

Saigne et attends

Quelqu'un qui comprendrait. Quelqu'un qui me laisserait libre. Quelqu'un qui me laisserait courir et revenir. Quelqu'un que ça ne blesserait pas. Quelqu'un comme moi.

J'ai pas l'impression que ça existe. Homme ou femme, ya pas. Chuis comme ces connes de licornes, dernière de ma race et condamnée à pleurnicher dans le vide.

Je voudrais tellement quelqu'un comme ça. Quelqu'un qui m'aime, juste comme je suis, barjo et cassée et libre et complètement infidèle. Mais loyale. Quelqu'un qui comprendrait la différence entre les deux.

Quelqu'un qui me choisirait, à chaque fois. Quelqu'un que je choisirais à chaque fois.

Quelqu'un comme moi.

20 septembre 2010

Retour de manivelle

Je suis un tigre.
Ou plutôt une tigresse.

Ben oui. ça vous étonne ?
Moi non. Je le sentais venir depuis longtemps. J'entendais la jungle m'appeler de sa voix languide.
Mon coeur se serrait, pris d'une étrange nostalgie lorsque les rugissements me parvenaient.

Le tigre peut quitter la jungle mais la jungle ne quitte jamais le tigre.

Certains ont essayé de me capturer, de me mettre dans une cage. Ils ont tenté de me faire apprendre des numéros de cirque. Fais la belle, donne la patte, saute, saute !
Ceux là... je les ai bouffé. Fallait pas me chercher.

D'autres ont essayé de m'apprivoiser. Par mille caresses, en douceur.
Mais...
Les caresses n'ont jamais changé le tigre en chaton.
Ils se sont fait bouffer aussi.

Un seul a su trouver mon coeur de tigre et il est le seul à l'avoir compris. Il est le seul qui a perçu que derrière la bête qui rugit se cache surtout un fauve blessé. Il n'a rien pu faire pour moi, mais sa compassion et son empathie m'ont fait du bien. Lui, je ne l'ai pas dévoré. Quelque chose le ronge déjà. Une blessure si vieille qu'elle ne guérit pas, elle suppure. Alors, j'essaie de lécher un peu ses plaies. Parait que la salive de tigre, c'est un antiseptique naturel.

Parfois c'est dur d'être un tigre. Les gens s'enfuient en hurlant "aahhh un tigre!!". Ils ne voient que les rayures et ils croient tout savoir de moi.
Un tigre c'est solitaire. Un tigre c'est seul. Un tigre c'est câlin.

Les tigres sont romantigres, ils ont le coeur plein de miel. Si les jaloux les dénigrent, c'est qu'ils sont exceptionnels. Les tigres sont des animaux merveilleux, donc je suis merveilleux (chanson de Tigrou ).

En conclusion: mieux vaut vivre vingt cinq jours comme un tigre qu'un millénaire comme un mouton.

3 août 2009

Winnars zijn verlizers die nooit opgeven

Premier jour.

Ça fait du bien.

Chuis heureuse. Tout simplement.

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22 avril 2009

Double déménagement

Bon allez je me décide, j'écris aussi là :http://lilieenvrai.canalblog.com/

Un autre bout de ma tête.

29 août 2008

Est-ce qu'il y a quelqu'un là-haut ?

Quand il ne te reste plus rien, plus personne vers qui te tourner, quand il est quatre heures du matin et que le doc des urgences t'a renvoyée chez toi sans soulager ta douleur, sans même essayer de te comprendre, quand ta famille, tes amis et ton amour dorment, quand tu es seule, toute seule avec cette souffrance si énorme que tu crois mourir...
Sache que tu n'es pas seule.

Tu n'es pas seule.

Je vous salue Marie pleine de grâces, le Seigneur est avec vous.
Vous êtes bénie entre toutes les femmes, et Jésus le fruit de vos entrailles est béni.
Sainte Marie, mère de Dieu, priez pour nous pauvres pécheurs, maintenant et à l'heure de notre mort.

Il reste une oreille qui toujours t'écoute, un coeur plein de compassion qui ne dort jamais. Il a tant souffert sur la croix, ta douleur il la connait.

Je crois en un Dieu d'amour et de miséricorde. Je crois en un Dieu qui rapproche les hommes. Je crois en un Dieu qui sait que nous ne sommes pas parfaits. Je crois que Dieu dicte en mon coeur ce qui est bien ou mal. La Bible est écrite par des hommes, l'Eglise n'est pas fille de Dieu. Je ne renie pas la chrétienté,  je la crois  simplement dirigée par des hommes. Je ne crois pas ce qui est dit dans la Bible. Mais je crois que Dieu est là.

J'ai l'air d'une cinglée mais je jure que ça m'apaise et que j'ai moins mal. Si j'ai une épreuve à traverser, je prends Dieu avec moi.

16 juin 2008

Narrateur Intérieur, t'es viré !

Bon. Plongeons profond dans les arcanes de mon conscient (et subconscient).

Dans ma tête, en permanence y a plusieurs voix.

D'abord, y a celle de ma pensée, c'est un flux continu: j'ai faim, bordel quelle drôle de tête il a ce type, merde j'aurais pas dû lui matter le cul, hey c'est autorisé ça ? Chuis contre la peine de mort, est-ce que tu crois qu'il y a des tomates dans mon jardin ?

Il y a celle de ma conscience: nan ça c'est mal, fais pas ça, donne-le-lui t'es pas gentille.

Et il y a le Narrateur Intérieur. C'est la voix qui raconte ma vie au fur et à mesure qu'elle passe, comme une voix off. Ici ça donne: Elle pianotait nerveusement sur les touches, hésitante.

Cette voix est tout le temps là, quoi que je fasse, je l'entend me le raconter illico.

Et tu vois, mon Narrateur Intérieur, il est pas très gentil. C'est plutôt le genre à me tirer dans les pattes.

Un bête exemple: je danse. Mal probablement, mais joyeusement, je me marre comme une folle. Et c'est là qu'il me bousille mon trip avec : Elle se tortillait maladroitement, disgracieuse et épaisse au possible. Ses contorsions ne faisaient qu'ajouter au ridicule de sa tenue, qui la boudinait lamentablement.

Et là, je redescends sur terre, fracassée, déprimée, mon égo en tout petits bouts, je quitte la piste de danse, honteuse et mortifiée, persuadée d'entendre les rires et les moqueries qui n'existent que dans ma tête.

C'est lui qui fait que tout d'un coup je m'arrête net, le regard éteint. C'est lui qui me parle de mes bourrelets quand je fais l'amour. C'est celui qui romance ma vie mais c'est pas un roman d'amour.

Et en même temps, y a l'autre Narrateur. Celui qui est persuadé que je suis géniale et que tout le monde m'adore. Celui qui me dit:  Elle était tout simplement divine.

Le vilain Narrateur: Un gros tas de graisse blanchâtre.
Le gentil Narrateur: des courbes voluptueuses.

Le vilain Narratteur: Un visage lourd et ingrat, aux traits épais.
Le gentil Narrateur: Un visage mobile, au regard vif et intelligent, atypique et d'une beauté rare.

Pas besoin d'aller plus loin, aucun des deux n'est juste.
Mais jusqu'ici, c'est le Vilain qui a eu la parole.

Alors, ce soir, je décide de laisser les bonnes voix faire chorus dans ma tête et je vire le Vilain Narrateur Intérieur. T'es viré mon gros. Tu dégages. Je ne veux plus laisser ton venin alimenter ma peine et ma paranoïa.

Dorénavant, je serai belle, intelligente, gracieuse et tout et tout, et les hommes se mourront d'amour pour moi.

Elle sourit lorsque les derniers mots apparurent à l'écran. Qui se rendrait compte de l'intimité de cette confession ?

31 mai 2008

Etude comportementale, part. IV

Nous avons observé le sujet SUC01 dans son environnement naturel. Le sujet est une jeune femelle succube, d'environ 25 ans, plutôt petite, en bonne santé quoiqu'un peu grasse (c'est un défaut courant chez les Succubes, leurs penchants naturels les menant à l'excès).
Nous avons pu observer que SUC01 avait un mâle dominant unique depuis plus d'un an maintenant, mais que très récemment son mâle, le sujet NIC00, s'est éloigné brutalement.
Le sujet a paru ne pas en souffrir tout d'abord, mais au bout de deux semaines environ, SUC01 a croisé NIC00 et ils ont semblé bouleversés tous les deux. Ils se sont enlacé et ont pleuré.

Et depuis lors, SUC01 est abattue. Elle mange très peu, ronchonne tout le temps et regarde dans le vide.
La mise en contact avec des éléments mâles la rend un peu plus joyeuse, mais très brièvement.

Nous recommandons un traitement à base de Youyou, d'Alec et d'un peu d'herbe. Il faudrait aussi réintroduire le chocolat dans son alimentation.

Le sujet mettra sans doute du temps à se remettre, mais nous pensons qu'avec le traitement préconisé, elle pourrait revenir à 90% de ses capacités affectives.

31 mai 2008

Souvenirs

Et voilà.

C'était plus facile avant, quand je pouvais te considérer comme le méchant, comme le salaud sans coeur qui a tout gâché.

Mais ces adieux plein de larmes et regrets... ça je peux pas l'encaisser.

Cette vieille douleur, je pensais l'avoir vaincue, je pensais pouvoir reprendre ma vie comme si de rien n'était. Et j'y étais presque arrivée. Jusqu'à jeudi.

Repenser à tout ce qu'on a foutu en l'air. Être à nouveau dans tes bras. Sentir ton odeur, la chaleur de ta peau.

ça m'a fait mal. 

La Succube ne peut pas me protéger de toi, elle t'aimait autant que moi.

Bonne route et j'espère qu'on se recroisera.

Je t'aime. Encore.

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